THE PALE WHITE : Infinite pleasure

On m’a dit « Ah, tu aimes Josh Homme et sa clique ? Va donc écouter The Pale White ! ». On ne s’est pas foutu de ma gueule. Bon, ok, on a un peu éludé le fait que ce trio de Newcastle (ou presque) a beau connaître le style sur le bout des doigts (ça s’entend), il a choisi de se montrer un peu plus pop dans son rendu sonore. Mais comme là aussi, on ne s’est pas foutu de ma gueule niveau qualité, c’est pas grave. L’album débute avec la chanson-titre, parfaite dans son rôle de chauffeur de salle, prêt à faire monter la pression en douceur, refrain ultra-simple et entêtant en bandoulière. « Glue » dégaine un riff plus gras mais un refrain tout aussi sucré, peut-être même plus pop. « Take your time » verse plus franchement dans un pop rock décomplexé. « That dress » reprend la voie médiane entre punch et douceur… Globalement, c’est l’équation de l’album, jusqu’à son dénouement : un habile mélange de nitroglycérine et de ouate de cellulose. Et aussi instable que ça puisse paraître, ça fonctionne assez bien. Bon, je ne cache pas que j’aurais préféré y trouver un peu plus de personnalité encore ; certes The Pale White semble avoir trouvé son style, mais les éléments qui le composent restent pour moi un peu trop connus. Et si les titres sont efficaces, il manquent encore de ce truc qui ferait passer « Infinite pleasure » de bon moment à moment d’exception. A suivre donc.

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Paroles de l’album

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