QUEENS OF THE STONE AGE : In times new roman…

Il revient et il a des choses à dire : Josh Homme, plus que jamais maître des Queens Of The Stone Age, a choisi pour ce huitième album de ne pas trop bousculer ses fans en transformant une fois de plus le genre musical du groupe. On retrouvera dès le départ un style bien plus direct que les disques précédents « Villains » et « …Like clockwork ». Si on devait comparer « In times new roman… » à quelque chose qu’on connaît déjà, on pourrait le rapprocher de « Songs for the deaf ». On y retrouve le groove bien heavy et les tournures nerveuses. On y retrouve aussi le côté suave et cool des deux albums suivants, et ici et là, des éléments plus modernes. De ses déboires familiaux à ses soucis de santé en passant par les deuils qui ont entaché les dernières années, le musicien ne manque pas de sujets d’inspiration, et il le prouve en sortant le disque qu’on était en droit d’attendre. Celui qui peut réconcilier les fans de la première heure et ceux qui sont arrivés sur le tard. Bien sûr, on aurait adoré retrouver des hits immédiats et graisseux comme le groupe en avait le secret il y a quelques temps, mais il faut s’y résoudre, le groupe est passé à autre chose. Plus reptilien, plus psyché, le Queens Of The Stone Age reprend les choses là où il n’aurait pas du les laisser il y a quelques années, pour entrevoir une autre futur possible. Et ça va plutôt bien avec les préoccupations du moment du bon’Homme : la vie est courte, que va-t-on faire du temps qui nous reste ? Bref, « In times new roman » fait incontestablement mieux, et le passage (obligé) par le live donnera peut-être encore plus envie au groupe de se tourner vers des titres qui procurent un plaisir immédiat aux fans ; double bonne nouvelle, non ?

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