DEAD POET SOCIETY : -!-

Avec (même pas) un album en poche, le jeune groupe de Los Angeles Dead Poet Society s’est déjà fait remarquer par un premier single puissant et sexy, « .CoDA », conjuguant gros riffs à la Royal Blood, nonchalance bluesy à la Queens Of The Stone Age et côté lyrique à la Muse. Des premiers pas qui ont généré à la fois de l’attente et pas mal de bouche à oreille. A l’heure de la sortie de leur premier album, les gars bénéficient donc déjà d’un gros suivi, à la fois médiatique et public. Il faut dire aussi que le groupe n’est pas sorti de nulle part ; fondé en 2014, il a tourné, tourné, sorti deux ep et s’est attaché à composé durant toutes ces années les meilleurs titres possibles. Et ça s’entend. Bref, la formation est adepte de l’adage « doucement mais sûrement », et a tout aujourd’hui pour éclater au grand jour. Ce qu’il ne manquera pas de faire avec ce disque. Celui-ci se partage entre titres immédiats et très rock et autres plus typés balades. On peut en revanche s’interroger sur la présence des interludes « parlées » qui n’apportent pas grand-chose au disque. Le groove, gras et lourd, est omniprésent, le son est très rond ; les gars jouent sur des instruments fretless qui amplifient cette impression. Mis bout à bout, l’ensemble des titres est assez homogène, mais si on les observe en détail, on peut déceler de petites différences dans le mode d’attaque. Ce qui n’est au final pas plus mal ; on a pas l’impression d’ingurgiter un disque aux chansons redondantes. Ce qui ne signifie pas qu’on aura pas ses chouchous. Pour moi, ce sera « CoDA », « Beenherebefore », « American blood », « Getaway for the weekend » et même la jolie finale « Haunted ». Le reste est pas mal du tout non plus, et mérite le voyage si vous appréciez les formations sus-citées, même si certains titres restent pour moi assez opaques musicalement parlant.

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