ERYTHRITE THRONE : Cursed to wander the shadowland eternal

Le très prolifique artiste de dungeon synth canadien Erythrite Throne fait aujourd’hui son entrée sur Adopte Un Disque avec sa, quoi, quarantième production en 5 ans d’activité ? Alors oui, ça valait bien un petit coup de projecteur. Si vous ne connaissez pas le dungeon synth, c’est assez simple ; prenez les ambiances maléfiques propres au black metal, les atmosphères glauques du dark ambiant, une bonne dose de référence fantastique / épouvante, et voilà ! Certains artistes, et c’est le cas ici, y ajoutent d’ailleurs une imagerie et une voix typiques du black, tout en développant de longs morceaux composés et interprétés, je vous le donne en mille, au synthé. « Cursed to wander the shadowland eternal », ce sont donc cinq longs titres au développement lent, se mouvant dans un univers sombre et une lumière crépusculaire. La voix n’est finalement que peu utilisée, peut-être même pas assez, et on ne compte pas beaucoup d’effets. Le tout est assez brut, et si ça plaira certainement aux amateurs du genre, les autres seront en droit de trouver ça assez redondant et, oui, rébarbatif. Il aurait été tellement plus malin d’ajouter quelques samples, une batterie électronique, de traiter le tout avec un peu d’effets de production, qu’on se demande vraiment si ce côté puriste ne dessert pas le projet. Bon, on peut miser gros que le monsieur s’en carre un peu, puisqu’il a l’air de sortir de façon aussi obsessive que régulière le même type d’albums. Par conséquent, je vous dirais que pour moi, ça passe bien pour une fois, mais que je ne saurais écouter ça à longueur de temps, lui préférant un dérivé un peu plus typé comme Summoning.

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