THE OBITS : Die at the zoo

J’avais suivi Obits sur leur première aventure « I blame you » (2009), alléché par la présence de Rick Froberg en ses rangs, ou plutôt à sa tête. Et je n’avais pas été déçu par son rock garage teinté de rock tout court et de punk. Pourtant, ça ne m’a pas empêché de perdre totalement le groupe New Yorkais de vue et rater leurs deux disques suivants, « Moody, standard and poor » (2011) et « Bed and bugs » (2013). Je vous avoue même que, quand j’ai vu se radiner « Die at the zoo » sur mon terrain de jeu, j’ai crû qu’il s’agissait d’un nouvel album. Sauf que non… puisque le groupe a malheureusement splitté en 2015. Devant ce constat désolant, j’ai décidé de faire une entorse à l’une de mes règles tacites, et chroniquer un disque live. Ce qui, la plupart du temps, me saoûle, puisque pour moi, l’important est la musique et pas l’ambiance dans la salle. « Die at the zoo » est donc un live enregistré en 2012 lors de la tournée australienne du groupe. Il a l’avantage de me donner l’occasion de réécouter quelques titres du premier album dans d’autres conditions (« Widow of my dreams », « Pine on », « Talking to the dog », « Sud », « Milk cow blues »), plus quelques autres issus de ses suites. Et ce que j’apprécie par-dessus tout, c’est la précision et la netteté du son de cet album. Pour un peu, on douterait qu’il s’agisse d’un live. Ce qui en ressort, c’est que le groupe assurait vraiment, que ce soit sur scène comme en studio, et que cette séparation est un coup dur pour le rock garage. Reste ce beau témoignage d’une époque révolue, qui, je l’espère, survivra longtemps au groupe, et en inspirera d’autres !

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