Six ans après le très bon « Neon Golden », on retrouve nos electro-popeux de The Notwist là où ils nous avaient laissé. Rien n’a bougé ici ; les petites mélodies fragiles, les entrelacs électroniques, la voix pâlotte de Markus Acher, la mélancolie, tout y est. Et si quelques titres sont un peu moins réussis, le groupe s’en tire encore une fois avec les honneurs. Certains lui reprocheront certainement son manque de progression sur ce coup-là. On leur fera remarquer la présence d’un orchestre, et les légères différences d’orchestration. Bon, bien sûr, ça ne change pas la face du monde, mais ça permet de donner le change. Au final, de toute façon, ceux qui aimaient The Notwist se délecteront de ce nouvel album, et les autres s’en détourneront aussi sec.
The Notwist : Where in this world