Derrière le groupe californien The Molochs, il y a surtout Lucas Fitzsimons, auteur – compositeur – interprète à la coupe de playmobil et au look de cousin machin, celui qui continue de ne jurer que par le rock anglais d’il y a 40 ans. Et ça s’entend dès l’entame de ce deuxième album de son groupe. Entre pop et garage, « Ten thousand » agit comme le miel sur l’ours peu affable ; il fait dresser l’oreille et pousse à oublier toute notion de méfiance ou de raison. Alors quelque part, peu importe que la suite de cet album très pop et très court (forcément) ne soit pas à l’avenant ; on est déjà un peu dans le filet. Bon, bien sûr, ceux qui ne sont pas du tout branchés par la pop sixties s’en extirperont vite pour filer à toutes jambes. Mais les autres, eux, y passeront une demi-heure cool et chronologiquement décalée, mais qualitativement très réussie. Avis aux amateurs !
The Molochs : No more cryin