Quand on se forme à l’occasion d’un camp d’été, on attire immédiatement à soi une image de groupe à chansons légères et festives plutôt que d’adeptes du funeral doom. Mais parfois, il faut se méfier des idées reçues. Bon, ok, pas cette fois. Entre new wave, pop et surf rock, ce premier album de la coqueluche The Drums déploie douze titres à la recette simple : ligne de basse en avant, batterie new wave, guitare surf pop, chant léger et assez détaché, et format pop classique. Douze chansons faciles, rétro et estivales, remettant au goût du jour et mariant les Beach Boys et les Cure, sans penser au lendemain qui déchantent, malgré un « The Future » final qui au final ne se concentre que sur le moment présent et le nombril de Johnny Pierce. Que retenir de ce disque ? Qu’il n’est pas fait pour moi ? C’est certain ! Je suis peut-être trop blasé, trop cynique, trop exigeant, pas assez fêtard et insouciant pour l’apprécier à sa juste valeur (ou du moins à celle que veut bien lui accorder une horde de critiques musicaux enthousiastes). Moi, je n’y vois qu’un pillage maladroit, mal ficelé et répétitif au possible. Ouah, vivement le deuxième !
The Drums : Best friend
The Drums : Let’s go surfing
The Drums : Me and the moon