THE DATSUNS : Eye to eye

Septième album pour les néo zéalandais The Datsuns, qui n’ont apparemment pas profité de la pandémie pour remettre en question leur fidélité pour le (hard) rock fuzz des seventies. Qui a dit tant mieux ? Ah, ben c’est moi en fait. Il faut dire que si le combo n’a jamais brillé par sa propension à s’écarter du rang, il fait les choses bien depuis sa formation au siècle dernier, parvenant à faire légèrement évoluer le son d’un disque (d’un titre ?) à l’autre, sans pour autant modifier en profondeur l’ADN du groupe : ici un peu plus de stoner, là un côté punk, là encore une touche psyché… Allez, trêve de bavardage, on se lance, et c’est parti pour 38 minutes de bon rock rétro. Bon, ok, on aurait aimé des titres peut-être moins puissants mais plus pêchus parfois ; peut-être ici les éléments progressifs ont-ils pris un peu plus de place que ce à quoi on s’attendait après sept ans d’absence. Mais l’album frais et direct que l’on aurait pu (en tout cas, moi) s’imaginer, ce sera peut-être pour la prochaine fois. Et pour cause. En fait, « Eye to eye » a quand même souffert du/de la covid19, dans le sens où il aurait du sortir bien avant aujourd’hui. Une gestation longue et difficile (qui se compte en années) qui heureusement n’aura pas été préjudiciable à la qualité du disque donc, mais ne colle peut-être pas à la vibe du moment, à savoir le « tout, tout de suite » de fin de crise (ou presque). Est-ce que ça vous empêchera d’apprécier les onze très bons titres de ce retour espéré et bien géré ? Non. Mais sans mentir, l’engouement est moindre que si The Datsuns avait plus fait parler leur côté punk et enchaîné des titres pied au plancher.

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