QUIET CONFUSION : Magella

« Vous qui croyez avoir tout vu
Vous qui avez voyagé, qui avez lu
Que plus rien jamais n’étonne
Bienvenue a Vérone »

Si je cite aujourd’hui la comédie musicale « Romeo et Juliette », représentation de la torture pour mes oreilles, ce n’est pas pour faire une comparaison malvenue entre le look propret des interprètes de celle-ci avec celui des auteurs-compositeurs de « Magella », mais bien pour casser un peu l’image lisse de la ville. Oui, notre groupe du jour vient de Vérone. Et oui, ça m’étonne parce que depuis quelques temps, nous viennent d’Italie des groupes bien plus intéressants et originaux qu’il y a quelques années. Une basse élastique, un chant grungy-bluesy et un style entre stoner rock et rock psychédélique, voilà que Quiet Confusion débarque. Je vais l’avouer, j’ai hésité avant de publier cette chronique. Parce que si « Magella » est plutôt bon, il présente quand même pour moi quelques longueurs. Ce qui peut être assez préjudiciable à un disque qui ne dure que 35 minutes. Et puis aussi, Quiet Confusion a vraiment bien choisi son nom, et a tendance à balader son auditeur, qui pourra bien se sentir un peu perdu. Parfois, j’y entends du funk, parfois du jazz, parfois du blues… Le tout avec un groove certain, qui fait quand même passer la pilule plus facilement. Bien sûr, les allergiques au fuzz passeront leur chemin, puisque la galette en est truffée. Mais « Magella », quatrième album du combo, étale largement l’expérience et le savoir-faire de Quiet Confusion pour ce qui est de composer des titres qui sentent bon le plaisir de jouer et de partager en live, où ils doivent vraiment prendre tout leur sens et déclencher d’irrémédiables envies de bouger en rythme. Alors amateurs de boogie, soyez curieux !

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