Ah tiens, on ne me l’avait pas encore faite celle-ci. J’en ai bouffé de l’electro metal, croyez-moi. Version black, death, dark, classique, barré. Mais ça, c’est rigolo. The Browning, c’est juste l’alliance du deathcore et de l’electro. Dit comme ça, ça a l’air très classique, trop peut-être. Mais ça n’est pas le cas. Parce que ce qu’il y a dans la musique du groupe, c’est vraiment de l’électro. Pas des bribes, pas des influences, pas une hybridation. Il y a du hardcore, de la trance, du dubstep. Aussi purs et efficaces que vous pouvez les trouver dans leur milieu naturel. Et ça donne une saveur unique à « Isolation ». Bien sûr, ça demande à l’auditeur une bonne dose d’ouverture d’esprit. Mais bordel que c’est bon ! Ne vous y trompez pas : ces grosses tranches de mélodie mainstream n’enlèvent rien à l’impact du groupe, bien au contraire. Chaque titre a en lui l’élément qui fait qu’on peut s’y attacher, s’en souvenir. Et après quelques écoutes, cet album garde une inaltérable fraîcheur pour notre époque troublée. Une belle surprise donc !
The Browning : Pure evil