
Une délicieuse ambiance sixties / americana, une voix féminine puissante, une avalanche de cordes et une ambiance james bondienne, il n’en fallait pas plus à Tami Neilson et au premier titre éponyme de cet album pour me donner envie de poursuivre le voyage avec elle. “Careless woman” est bien plus rythmée et directe, et j’avoue beaucoup moins accrocher ici. Heureusement “Baby, you’re a gun” repart dans l’autre direction, et s’avère tout aussi délicieuse que la première. “King of country music” évoque le passé plus franchement country folk de la dame, et y verse une petite rasade de blues. C’est Willie Nelson himself qui vient valider “Beyond the stars”, du coup il est difficile de le critiquer, même si un peu moins de sucre et un peu plus de noirceur aurait été apprécié. “Green peaches” fait basculer l’ambiance côté soul folk, et c’est pas mal non plus. Un peu plus de rock sur “Mama’s talkin”, mais le titre est un peu plus classique aussi, moins mémorable. La plus latino “I can forget” fait le job sans problème, avec sa dramaturgie assez typique. “The grudge” est bien moins flippante que le film, avec sa folk bluesy americana rampante. Enfin, “Ain’t my job” me laisse un peu sur ma faim, naviguant encore en territoire blues / folk rock, en privilégiant une forme de boogie à la cinégénie des premiers titres. Dommage pour moi, mais ça reste une proposition intéressante !