INANIMATE EXISTENCE : The masquerade

Les américains de Inanimate Existence traînent en territoire death metal progressif depuis 2012. Avant « The masquerade », le groupe a produit déjà une pelletée d’albums qui n’ont pas forcément réussi à passer l’océan. Il faut dire que le combo a fait des choix particuliers pour son style, et ne vas pas toujours dans le sens du vent. Son death progressif est à haute teneur atmosphérique, a conservé la brutalité d’un timbre death très grave sans aucune voix claire, et ne joue pas la carte de l’hyper-rapidité ; en fait, il n’hésite pas à rester dans le mid-tempo. Ce qui contribue à donner à l’ensemble une coloration old school que les initiés apprécieront. Comme d’habitude, le travail des guitares est très abouti (les soli sont superbes, les rythmiques affûtées), mais je dois dire que celui des synthés est très intéressant également ; ils contribuent à l’implantation d’un climat d’insécurité, le sentiment d’être projeté dans un autre monde. La basse est elle aussi un véritable caméléon, se fondant dans la masse au besoin ou au contraire revenant sur le devant de la scène pour se montrer (pas assez à mon goût d’ailleurs). Le travail du batteur sera également salué, puisqu’il faut une certaine technique pour s’adapter à chaque moment des huit titres qui composent ce disque impétueux. Le morceau-titre, par exemple, est assez impressionnant. Il est à noter que les titres étant assez courts, on souffre moins de l’impression de redondance des riffs, et les quarante minutes de l’album passent sans problème. On s’habitue petit à petit aux structures un peu alambiquées du groupe – sa marque de fabrique – et finalement on se dit qu’on a déniché un groupe à la personnalité très affirmée.

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Paroles de l’album

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