Comme souvent, dépassé par le nombre de sorties, je n’ai pas su trouver le temps d’écouter « Better nature » en 2015. Pourtant, que ce soit « Carnavas », « Swoon » ou « Neck of the woods », aucun des disques des angelinos ne m’a déçu. Et dès que « Neon wound » démarre, je sais qu’il en sera de même avec « Widow’s weeds ». C’est bien simple, ce titre est excellent, à l’image de l’introductif « Skin graph » sur « Neck of the woods ». Autant dire que je suis déjà conquis ; le groupe n’a plus trop à se fouler la rate pour attirer mon attention. Alors il déroule tranquillement les 47 minutes de rock indé alternatif de ce cinquième album. Si je devais le décrire, je dirais que ce disque est plus pop, moins acidulé que les précédents (ceux que je connais du moins). Cependant, le talent de composition et le sens de la mélodie qui fait mouche sont, eux, intacts. Et les guitares sonnent toujours aussi bien. En même temps, avec Butch Vig derrière les manettes, on en doutait pas. Parmi les autres tueries du disque, je citerai « Songbirds », « We are chameleons », « Straw man » et le single « It doesn’t matter why ». En sachant qu’étant donné le talent de Silversun Pickups, le reste se situe juste un petit cran en-dessous, mais vaut largement le coup d’être écouté en boucle. Vous savez ce qui vous reste à faire ? Ah oui, et faites comme moi, profitez-en pour vous replonger dans l’intégralité des opus de ce groupe bien trop sous-médiatisé aussi !