Ahhhhhhhhh. Hum, vous êtes là ? Ok, désolé, mais je ne me sens pas d’argumenter là. SepticFlesh (depuis deux albums en un mot, c’est un choix peut-être contestable, mais soit) vient de sortir son nouvel album, et s’agissant d’un groupe qui a déjà à maintes reprises prouvé son génie, je n’ai pas attendu de prendre la plume (le clavier, pour être plus précis) pour me jeter dans cette nouvelle offrande. Et c’est harassé et fébrile que je l’ai terminée. Encore sous le choc, je ne saurais vraiment analyser la chose. Les grecs reviennent ici à l’époque « Sumerian Daemons », tout en accentuant violence et orchestrations. C’est exceptionnel, épique, ça vous soulève les tripes, les relâche subitement, les reprend… C’est une fresque cinématographique qui nous est dépeinte ici. Toujours quelque part entre death, black et metal gothique symphonique, le groupe continue sur sa voie, ne souffrant d’aucune concurrence. Personne ne peut égaler SepticFlesh. Cet album est la synthèse de tout ce que le groupe sait faire de meilleur, ne trahit jamais sa personnalité, ne renie jamais le passé du groupe. On reconnaît SepticFlesh immédiatement ; les orchestrations, le son des guitares, le chant (clair ou profond), l’emphase, la noirceur, et même Nathalie Rassoulis qui vient chanter sur « A Great Mass Of Death ». Énorme, superbe, imparable, point.
by Dyvvlad