PHRENELITH : Ashen womb


Les danois Phrenelith proposent un death old school depuis quelques années. Ici avec leur troisième album, ils font le choix de choisir une voie médiane entre leurs deux premiers albums. A savoir un death gras, rampant et grave, qui ne crache pas sur les BPM, mais les noient dans un son boueux à souhait. Le groupe, considéré comme un fer de lance du revival du genre, est effectivement assez doué dans son genre, avec des parties de guitares assez variées et inventives. Bien sûr, il faut pour les apprécier passer au-dessus de ce chant vraiment très très grave, qui pour moi manque cruellement d’expressivité et plombe un peu les titres. Il y a aussi ce son un peu trop compressé… Et c’est dommage, parce que Phrenelith sait aménager des intros, outros, passages plus créatifs au sein d’un genre très codifié, et joue sans mal avec les durées. Il pourrait donc à mon sens passer à un tout autre niveau s’il voulait bien opérer quelques changements à son style. C’est très subjectif bien sûr, mais rien qu’un chant plus modulé pourrait transformer le groupe et lui faire passer quelques paliers. Et si en plus on ajoutait quelques soli… Bref, « Ashen womb » n’est pas mauvais mais c’est vraiment un disque de niche, et apparemment celle-ci n’est pas dimensionnée pour moi.

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