PESTILENCE : Exitivm


Resté assez tiède sur les deux derniers albums du groupe de Patrick Mameli, c’est avec méfiance que je pénètre sur les terres de ce neuvième album. Pestilence choisit de nous plonger lentement dans une ambiance horrifique avec la longue (et bonne) intro « In Omnibvs », qui me fait bien dresser l’oreille pour la suite. « Morbvs Propagationem » m’arrive, et j’aimerai dire qu’il me sèche sur place, mais en fait il ne contient que ce que je m’attendais à trouver avant de lancer le disque ; du death technique et old school dans la droite lignée du passé du groupe, mais sans grand panache, et dont le côté atmo est totalement absent. Une première déception que j’espère alors que le groupe corrige très vite. Il est vrai que « Deificus » intègre plus d’éléments de ce type, et un côté étrange, mais ça n’est pas encore suffisant pour moi. Hélas, la suite confirme mes craintes : oui, Pestilence prend bien garde de conserver tout au long de cet « Exitivm » une certaine cohérence, une unité, mais aussi une brutalité et une efficacité permanente. Sauf que moi ce n’est pas ce que je suis venu y chercher. Ok, mes attentes étaient peut-être un peu trop hautes, mais je voulais y retrouver l’enfer de « Testimony of the ancients » et surtout « Land of tears ». Pas de bol, Pestilence a choisi de se faire plus direct, moins insidieux, et ce même si des riffs bien vicieux subsistent. Exit les riffs thrashy et plus mélodiques. Les soli, eux, restent toujours aussi retors et dissonants, bien dans le style old school. C’est bien dommage, mais ce que j’ai préféré, ce sont l’intro et l’outro. Mais bon, ça peut plaire à d’autres…

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