
Un nouvel album de Paradise Lost, ça ne se refuse pas. Depuis quelques temps, le groupe est revenu aux sonorités très nineties de « Icon » pour mon plus grand bonheur. D’ailleurs, « Serpent on the cross » qui ouvre l’album est vraiment typique du genre… ou presque. Oui, vous sentez bien une pointe de regret dans cette ligne. Pourquoi, mais pourquoi cette forme de chant growl ? ça ne cadre pas, et ça me gâche presque le titre. Nick Holmes est un excellent vocaliste, et il possède une palette assez large pour faire mieux que ça ; il l’a déjà fait d’ailleurs. Sur « Tyrants serenade », on retrouve un mélange entre chant clair à la « One second » et ces growls et en fait, je trouve que ça ne le fait pas non plus. « Salvation » est un excellent titre mais même chose. Sur « Silence like the grave », c’est bien plus équilibré, et le titre est encore une fois excellent. « Lay a wreath upon the world » démarre tout en douceur, on croirait presque que le titre va être un interlude acoustique, mais c’est pour mieux nous cueillir avec un twist plus épique. Enfin, après presque deux minutes quand même, c’est pas rien. Et là, ça repart version plus calme ; une idée intéressante, mais pas le titre le plus palpitant de la galette. Celui-là arrive après un « Dilluvium » très correct : c’est « Savage days » pour moi. Pourtant, c’est un titre mid-tempo, à la voix claire, pas le genre que je préfère chez Paradise Lost, mais je ne sais pas, je le trouve vraiment fort mélodiquement parlant. Par la suite « Deceivers » et « This stark town » me bottent bien aussi. Mais globalement, « Ascension » est un très bon album. Je vous avoue qu’avec le temps je m’habitue même aux growls plus travaillés de Nick… même si je leur préférerai toujours la forme plus sauvage d’antan. Bref, une belle offrande pour ce dix-septième album !






