NOIJA : Through fire all things are renewed

Ok, je suis légèrement à la bourre pour celui-ci. Pour ma défense, je n’étais pas sûr de le publier. Pourquoi ? Parce que, si je le trouve plutôt très bien ficelé, il y a également ici quelque chose de très poppy, d’un peu convenu qui me dérange. Pour être clair, Noija est bien parti d’une base metalcore, mais a bifurqué vers un style qui tient plus de l’emocore, du post hardcore, voir du pop punk. Plus moderne, plus catchy, plus à l’américaine, « Through fire » est vraiment armé pour convenir à un public assez large, fusse-t-il allergique aux sonorités très metal. C’est bête, hein, mais c’est ce que je reprochais à un Linkin Park ou un Thirty Seconds To Mars que je retrouve ici, et qui finalement me plaît bien. Non. Pour être tout à fait exact, ce disque est tout de même moins mièvre que les derniers albums des artistes sus-cités, porteur d’un caractère plus fort. Ce qui ne l’empêche pas de faire ressortir les émotions. La présence de chœurs féminins, d’orchestrations très ouvertes, d’un chant clair complètement décomplexé et de légères touches électro contrebalance largement les gros riffs, et il n’y a guère que sur « Bleak » où Joel Holmqvist du groupe Aviana vient donner de la voix que l’on a vraiment la certitude que Noija vient du metal. Alors oui, beaucoup pourront trouver cet album un peu trop timoré et soft. Mais même s’il ressemble à pas mal d’autres productions, il possède des qualités mélodiques et surtout une homogénéité qui peut faire défaut à d’autres. Pas mal du tout.

Facebook

Instagram

Paroles de l’album

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *