Comme j’aurais aimé vous dire que je connais Negator depuis des années, que je suis leur parcours depuis leur première démo, que je les ai toujours soutenu et que ce qui arrive aujourd’hui est pour moi tout sauf étonnant ! Mais ce serait vous mentir. La vérité, c’est qu’à part leur origine allemande (oui, j’avoue, le titre de la galette m’a un peu mis sur la voie), je ne connaissais rien de ces gusses, de leurs motivations, de leur histoire, de leurs war paints. Et je n’ai donc pas vu venir la claque monumentale qu’est ce « Die Eisernen Verse » et son true black metal supersonique, mélodique, technique et vengeur. Et à la limite, j’aime autant, parce que du coup, cette tuerie sonne un peu comme un cadeau de noël avant l’heure. Renseignements pris, cet album est le deuxième de nos amis allemands. Et pourtant, on pourrait croire que les bougres ont une carrière longue comme celle de cadors tels que Setherial, dont ils se rapprochent parfois niveau compos. Car c’est bien simple, Negator a sorti l’album que tout le monde attendait ; un côté revival black des années 90, une technique irréprochable, des passages mélodiques parfois assez osés pour le genre, une bestialité jamais reniée, un son à la fois très clair et vraiment puissant et tranchant. « Die Eisernen Verse » est monstrueux. « Die Eisernen Verse » est l’un des cinq meilleurs albums de black metal sortis en 2005.