MESSER CHUPS : Dark side of paradise

Arf, ça fait presque dix ans que je n’ai pas prêté l’oreille à un disque des russes de Messer Chups ! Et je ne peux même pas prétexter que c’est parce que le groupe n’a rien sorti depuis ; le trio est plutôt actif. Pourtant, Svetana « Zombierella » Nagaeva semble ne pas avoir pris une ride depuis ; oh, non, la pochette ne lui rend vraiment pas justice. Et le surf rock du groupe non plus n’a pas vieilli. Comment ça « il sonnait déjà vieux ? ». Oui, bon, c’est vrai que « Dark side of paradise » ne respire pas la modernité. Mais ce n’est pas ce qu’on vient y chercher. Messer Chups nous livre ici 14 titres empreints d’exotisme (merci aux influences mariachi pour ça) parmi lesquels on dénombre pas mal de reprises de choix (peut-être tous, mais j’avoue ne pas en reconnaître certains et ne pas avoir non plus d’informations sur la chose). La plupart des titres sont instrumentaux, mis Zombierella daigne prêter son petit brin de voix à une poignée d’entre eux ; ça reste très classique (et un peu timoré) mais ça amène un peu de variété. Si on cherche des surprises ici, ce sera dans le choix des titres. Je ne m’attendais vraiment pas, par exemple, à trouver le « So tell the girls that I’m back in town » de Jay-Jay Johanson, j’ai eu du mal à reconnaître le « Nights in white satin » de The Moody Blues, par contre le « Model » de Kraftwerk, les « Charade » et « Pink Pantheratu » de Henry Mancini, ça je les avais bien, et je me doute que le « Hard times for Dracula » est une reprise du thème du film, puisque je sais que le combo est amateur de musique de film. « Dark side of paradise » est un donc un autre bon disque des russes, que je suis content de retrouver sous cette forme (presque) inattendue !

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