
Quand le premier opus de ce nouveau projet de Nergal est paru, je ne savais doublement pas à quoi m’attendre. Premièrement, parce que je ne savais pas qui en était à l’origine. Deuxièmement, ben, euh, parce que, quoi. Mais là, je suis paré. Enfin, c’est ce que je croyais. Parce qu’ici, ok, le décor est connu, mais pour les acteurs, c’est autre chose ! C’est quelque chose, même, pourrait-on dire. Car chaque titre hormis un seul présente un ou deux invités, et non des moindres. Allez, je résiste à l’envie de vous en faire l’inventaire pour ne pas vous spoiler, sachez juste que, que ceux-ci s’expriment de la façon dont ils ont l’habitude de le faire dans leurs genres respectifs ou qu’au contraire ils soient utilisés à contre-emploi, ils ne sont pas venus pour faire de a figuration. Bien entendu, ils proviennent d’horizons tellement différents que les titres au sein de cet album sont très différents les uns des autres. Ce qui s’explique aussi par la modification du « collectif » Me and That Man qui, depuis le départ de John Porter, pourrait aussi bien s’appeler Me and That Man on The Mirror. Bref, ce deuxième album, qui amène une suite directe, suit les traces du premier en diversifiant les influences sans presque jamais faire intervenir d’influences metal, sauf sur le final « Confession » avec Niklas Kvarforth de Shining (ben tiens). Le point commun avec le précédent, c’est qu’il est très réussi, et qu’il s’adresse à un public très différent de celui de Behemoth (ou de la plupart des formations des participants). Impressionnant !