« From beyond », le titre, je l’ai découvert sur une excellente compilation éditée par la fnac en 1992, « Masters of brutality ». Et puis plus rien. Je me suis certes attaché à en découvrir d’autres locataires, mais suis totalement passé à côté des deux albums de ce groupe ricain à l’existence assez courte. Aujourd’hui, « Back from beyond » fait plus qu’un gros clin d’oeil au passé et, pour tout dire, sent un peu l’opportunisme à plein nez à l’heure où toutes les gloires d’antan tous genres confondus sont rappelées au bon souvenir de leurs fans à grand coups de dollars. L’artwork et la typo old school nous mettent clairement sur la voie du revival, et c’est bien du gros death aux soli criards et aux rythmiques assez basiques, typique de l’époque, auquel on a affaire ici. Tantôt up ou downtempo, avec un son grave rappelant Obituary, un chant alternant entre déchirements et growls, des titres plutôt courts (3-4 minutes en moyenne), « Back from beyond » est un pur produit nostalgique, plutôt bien foutu, mais qui reste pour moi bien calé dans la catégorie seconds couteaux.