MARILLION : Misplaced childhood

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Né d’un trip hallucinatoire de Fish, premier vocaliste du groupe, ce concept-album sur le thème de l’enfance est un incontournable du néo progressif, et l’un des meilleurs albums du genre toutes périodes confondues. Oui, je sais, c’est un peu fort de café, je n’y vais pas avec le dos de la cuillère, et je vous dit ça un peu trop franco de port, penseront certain(e)s. Car aussi talentueux et auréolé de succès soit cette formation anglaise, elle n’en est pas moins régulièrement décriée, car « trop pop », « impure » ou que sais-je encore. Mais j’assume. Et oui, je l’avoue, il m’arrive de temps en temps de fredonner « Kayleigh », « Lavender » ou « Heart of Lothian ». Quoi ? C’est parce que je suis vieux ? Non mais oh, j’étais même pas né en 1985… Ouais, si, mais bon, je n’ai pas découvert « Misplaced childhood » à cette époque-là, mais presque 10 ans plus tard. Et autant vous dire que même en 95, ce disque avait déjà cette patine, ce côté un peu suranné dont ses détracteurs le taxent. Moi, je vous dit peu importe. Oui, le son prog a quelque chose d’un peu ringard, on ne va pas se le cacher. Mais le fait est que les chansons sont très bonnes. Ni démonstratif ni trop trituré de la turbine, ce troisième album du groupe est, finalement, un pur produit des eighties ; poignant, héroïque, un poil pompier… et doté d’un sens de la mélodie imparable. Et en plus, il est suffisamment court pour qu’on ne puisse pas s’en lasser. Alors, que demande le peuple ?

Paroles de l’album

Site officiel

Marillion : Kayleigh

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