L’IVRENOIR : Chap 10 : l’eigenlicht

Les deux plasticiens lillois qui ont fondé L’ivrenoir ont décidé un jour d’aller plus loin en donnant une dimension musicale à leur art. Depuis, le désormais trio écrit son histoire chapitre par chapitre, en ajoutant de plus en plus de textures et d’éléments à sa musique. C’est à l’occasion de la sortie de son 10e ep que nous le rencontrons aujourd’hui. L’Ivrenoir développe un genre à la croisée des chemins du post rock, de la folk, et de genres plus gothiques. Pour ne rien vous cacher, quelques passages m’ont évoqué un Sopor Aeternus ou un Rome. Le groupe aime installer des ambiances inquiétantes ou misérables, et dévoyer les sonorités folk pour les rendre bien moins accueillantes. Mais parfois aussi, comme sur le deuxième titre « Wegott », cela donne lieu à des moments irréels, ou une mélodie anodine (du refrain) vient appuyer le côté malaisant et cynique du titre. L’influence avouée de Deus (période pré « The ideal crash ») se retrouve également par bribes, accents vocaux et sens de l’écriture indie pop. Alors si un projet folk à l’écriture sombre, fuyante et hors normes ne vous effraie pas, ouvrez donc L’ivrenoir !

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