ITERUM NATA : Trench of loneliness

Derrière le projet folk prog psyché Iterum Nata, il y a le finlandais Jesse Heikkinen. Et dans le passé de Jesse Heikkinen, il y a eu le groupe Hexvessel, qui s’était fait de moins en moins metal et prog et de plus en plus neo folk avec le temps. Iterum Nata est donc une « évolution naturelle » de la musique de Hexvessel, et celles et ceux qui ont apprécié « Kindred » en 2020 ne seront pas vraiment étonnés ni déçus de ce qu’ils trouveront ici. On pourrait se demander, d’ailleurs, qui a nourri l’autre, puisque « Trench of loneliness » est le quatrième album solo de Jesse sous cette forme. Ambiances champêtres, ritournelles sombres et désabusées, portées le plus souvent par une guitare acoustique (instrument de prédilection de Jesse), accompagnée de divers instruments à vent, de claviers divers. Quelques influences plus country que folk se font jour ici et là. Globalement, on est pas si loin d’un Me And That Man : on y trouve en tout cas pas mal de marqueurs communs. Pourtant, le résultat est ici plus « beau » et apaisé, plus poétique peut-être, moins rock c’est sûr. En fait, Iterum Nata est plus proche d’une ambiance seventies prog rock / folk revisitée, avec même parfois des moments franchement pop, comme sur « Comedy of humanity » (qui va d’ailleurs un peu trop loin à mon goût). Sur certains titres et passages, il n’est pas interdit de penser à une frange plus folk ambiant scandinave, voir même à tout autre chose : « Bones in the forest » m’a évoqué Musée Mécanique… Bref, on est bien loin du metal, même si la teneur générale ne donne pas envie de gambader dans les fleurs en vantant les mérites des fruits de saison, il suffit de prêter attention aux titres des chansons pour s’en convaincre. Et si ce disque manque parfois un peu de constance et de tenue (quelques excroissances space rock sont pour moi de trop), il reste un bon moment de folk progressif, et on en rencontre assez peu pour s’en contacter !

Facebook

Instagram

Related Posts

  • 10000
    Découverts en 2016 sur « When we are death », les finlandais de Hexvessel sont parvenus, sans toutefois me satisfaire pleinement, à attiser ma curiosité. Ce qui fait que, à chaque nouvelle sortie, je pointe mon nez fureteur dans leurs affaires, comme le scooby gang à la recherche de la clé du…
    Tags: plus, rock, hexvessel, on, folk, y, ne, prog, d'ailleurs, progressif
  • 10000
    Je dois bien dire que ma précédente rencontre avec Hexvessel ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable. J’y avais décelé un certain potentiel, certes, mais rien qui ne puisse changer ma vie. Alors pourquoi j’y reviens ? Je ne sais pas, une sorte d’instinct, un souhait non exprimé. Et vous savez…
    Tags: a, ne, plus, folk, y, hexvessel, prog, titres, of, rock
  • 10000
    Hexvessel est une formation surfant sur la vague du revival rock psychédélique / rock progressif, avec à sa tête un musicien expérimenté en matière de projets originaux et inventifs. Vous le retrouverez dans Dodheimsgard, Code ou Grave Pleasures, bref des projets toujours rock mais loin de jouer dans la même…
    Tags: rock, hexvessel, on, folk, plus, titres, prog, ne, metal, a
  • 10000
    Jérôme Reuter est identifié depuis longtemps comme un boulimique de travail. Alors le fait de se retrouver dans la situation actuelle n’a, on peut s’en douter, pas arrangé les choses. Le voici donc qui arrive avec un nouvel album quelques mois à peine après un « The lone furrow » d’exception. Le…
    Tags: on, plus, se, rock, folk, a, titres, quelques, ne
  • 10000
    Jérôme Reuter n’est pas, sur ses disques, le mec le plus joyeux de la terre, ça on le savait déjà. Il distille à travers ses disques une amertume, une désillusion permanente, proche du nihilisme et du rejet de la société total du metal le plus extrême. Pas étonnant donc que…
    Tags: plus, folk, ne, on, titres, a, rock

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *