Attitude foncièrement anti-commerciale, anti-poseurs et anti-intox, Le Comité de Brailleurs installe d’entrée de jeu (ah non, c’est du sérieux ici, garçon !) un climat urbain, froid et tendu. Les bases sont posées : on est pas chez Benny B. ici. La « Métropolitaine poésie » n’a rien de beau, de mignon. Tranchante comme une lame de rasoir, sèche comme un coup de trique, c’est ainsi qu’ils l’ont voulue. Aucun doute, les Félin, Paul Koan, H2 l’île, F2 l’île et Funest sont des gosses du béton. Cela se ressent (parfois un peu trop, on y perd en clarté…) dans chaque phrase, chaque son. les instrumentaux sont assez minimalistes et donnent un peu dans l’amateurisme. Les thèmes sont peu diversifiés, l’esprit est cynique…quant à la poésie, je la cherche encore… Copie à revoir, messieurs. Ou comment hurler pour ne rien dire de plus que les autres n’écrivent sur les murs dans un désespoir sans visage…
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