Sixième album studio pour Ladytron, qui avait fini par nous habituer à son absence à force de noyer le poisson au travers de projets personnels multiples de ses membres. Ce qui ne signifie pas qu’on pas contents de retrouver son electro-pop rétro. Ce nouvel album, le premier éponyme, a été décrit comme « plus heavy » par le combo. Mouais. Est-ce la présence de Igor Cavalera derrière les fûts pour certains titres (on se demande encore ce qu’il vient foutre là, quand même) qui a guidé ce qualificatif ? Parce que, bon, ok, quelques rythmiques sont plus musclées, mais dans l’ensemble, les différences avec les autres disques sont vraiment minimes. Pourtant, on ne peut pas nier les qualités de ce disque. Efficace du début à la fin, il ne contient que des titres immédiats et accrocheurs, sans pour autant, comme d’habitude avec Ladytron, donner dans la soupe de fonds de tiroir neo eighties. Par moment, on a des éléments qui flirtent franchement avec l’electro dark, c’est vrai aussi. Et ce disque ne respire pas la joie de vivre et ne vous aidera pas à repeindre votre monde en couleurs. Mais les treize titres pour près d’une heure de musique qui sont livrés ici sont autant de raisons de continuer à adorer le quatuor et sa musique !