Je ne m’étais jusque-là pas trop penché sur le cas Job For A Cowboy. Pourquoi ? Parce que je connais assez de groupes de death classique talentueux comme ça, et que le combo ricain n’apportait pour moi pas grand-chose (de plus) au genre. Je dois être trop vieux ou à moitié sourd, parce que je ne perçois pas les influences punk dans sa musique. Et puis bam, alors que la formation s’apprête à sortir son cinquième album, elle déclare avoir l’impression d’être un tout nouveau groupe. Là, je me dis « pourquoi pas ? ». Et à l’écoute de « Sun eater », pas de doute, Job For A Cowboy a changé. Plus mélodique, progressif même par moment, très technique, la musique des Arizoniens a gagné en maturité et en profondeur. Et par ricochet, en intérêt. La basse du petit nouveau, Nick Schendzielos, y joue un rôle, mais pas que. Ici chaque titre fait mouche, chaque riff est à sa place, les lignes de chant amènent l’intensité juste, les soli sont juste énormes. Job For a Cowboy nous pond dix titres énormes, et un nouvel album exemplaire. De quoi bouffer le soleil ? Ouais, je veux !