Ils sont jeunes, beaux, plus ou moins connus (lui, c’est Johnathan Rice, elle la chanteuse de Rilo Kiley), sont ensemble à la ville comme à la scène, et font de la musique positive et pop, avec ce côté vintage dans l’air du temps. Jenny and Johnny sont donc programmés pour cartonner. A priori le type même de schéma qui me donne des boutons. Mais bon, pourquoi pas, et dans la série je suis parano et naturellement mauvais mais je me soigne, je laisse à ce premier album une chance de me séduire, sinon de me convaincre au moins à peu près. Et m’enfile donc les onze titres sans sourciller. Ok, c’est assez frais, c’est sautillant, c’est léger, insouciant, jeune. Ça et là, des titres un peu plus intimistes (« While Men Are Dreaming ») ou plus rock (« Commited ») font leur apparition, histoire de montrer que le duo sait aussi faire autre chose que de s’amuser. Mouais. Le but de l’album étant clairement affiché, on ne pourra pas leur en vouloir. Mais de là à crier au génie et en faire son disque de chevet… De l’été peut-être, pour les plus hippies d’entre-vous. Moi, je préfère m’écouter un vieux Thrills ; c’est aussi ensoleillé, peut-être un peu moins hype, mais au moins on y trouve des chansons qui ne s’autodétruisent pas au bout de trois ou quatre écoutes.
Jenny and Johnny : Big wave
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