JOHNNY LLOYD : Next episode starts in 15 seconds

Vous connaissez Tribes ? Groupe d’indie rock anglais, ils ont sorti deux albums dont l’affiliation seattle-ienne n’était pas vraiment à démontrer. Et bien derrière ce groupe, il y avait, dans un coin, Johnny Lloyd. Et il n’a pas envie de s’enfermer dans un style, le Johnny, même si le rock n’ roll c’est toute la musique qu’il aime (désolé, pas pu m’empêcher). Bref, ce premier album solo va chasser sur les terres de la pop la plus épurée qui soit. C’est la guitare acoustique qui mène la danse ici, et on se situe clairement plus du côté de la ballade que de l’explosion sonore. Enfin, ballade est un terme inapproprié ; « complainte » serait peut-être plus à-propos. Douces, belles, et tristes, les dix chansons qui composent ce disques sont subtiles et agréables, quelque part entre la « Californication » des Red Hot’, Elliott Smith et « Hey there Delilah » des Plain White T’s. Vous l’avez ? Simple, touchant, efficace, très écoutable mais loin d’être sans intérêt. Il n’y a que sur le dernier titre, « Forced therapy » que Johnny s’extirpe de son spleen pour trouver quelque chose de plus léger ; pas forcément mon titre préféré, d’ailleurs… Globalement, la demi-heure (oui, c’est peu) passée en compagnie de cet ex- (?) rockeur est très agréable et ouvre la voie à une deuxième partie de carrière sympathique. Plus ? L’avenir le dira !

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