JAY-JAY JOHANSON : Fetish

C’est par un trip hop jazzy que Jay-Jay Johanson nous accueille sur ce quatorzième album avec une « Seine » plutôt réussie (dont j’aurais tout de même écarté le sample vocal féminin en fin de parcours, que je trouve un peu cheap). « Finally » nous rappelle un peu plus le JJJ des débuts, et c’est certainement l’un des titres les plus forts du disque avec son sample magique de la 3e symphonie de Brahms. « I did my best » repart en direction d’un trip hop jazzy mâtiné de bossa nova, un peu trop soft pour moi. « Jeopardize » se fait plus groovy et légère encore : dommage pour moi. « Labyrinth » rejoint « I did my best » dans son ambiance, et « Puppet on a string » n’est pas beaucoup plus excitant malgré sa rythmique plus volontaire. Heureusement « The stars align » avec sa musicalité minimaliste et rétro mais bien calculée, vient ramener un peu de magie typique du suédois. Une sensation prolongée par la très cool « Summer night of love » bien plus lumineuse mais toujours porteuse d’une mélancolie diffuse. Suit la magnifique pièce instrumentale « Andy Warhol’s flesh for Frankenstein » où semble souffler le fantôme du fantasque artiste. Enfin, « Happy birthday » clôt le voyage de façon plus insouciante (un peu trop pour moi), avec une fin pour le moins abrupte. Vous l’aurez compris, « Fetish » ne sera pas mon album de chevet du grand blond. Cependant, mes trois titres préférés du disque ont tendance à le sauver, bravo et merci à eux !

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