Il faut dire ce qui est. En fouillant la toile à la reherche de sorties intéressantes, et en tombant sur ce groupe viennois, ma première réflexion a été « mais qu’est-ce que c’est que ce nom à la con » ? Et puis, j’ai pris du recul. Bien rares sont en fait les formations à avoir un nom vraiment cool et intelligent. Tenez, prenez juste l’exemple anglais ; The Beatles, The Bees, Radiohead… Franchement, ça vole pas haut ! Tiens, justement, en parlant de Radiohead : mais combien de formations encore verra-t-on débarquer avec un univers en droite filiation avec le leur ? Car oui, « Young » transpire le respect, peut-être même l’adulation du groupe de Thom Yorke. La façon de poser la voix, les rythmiques électroniques, le spleen doux et tendu à la fois… Oh, mais attendez, je ne me plains pas, non. Il faudrait être un peu sourd pour le reprocher à Hearts Hearts. Parce que « Young », avec ses titres mélancoliques et élégants, sa pop volontiers jazzy rehaussée d’éléments électroniques, fait mouche presque à chaque fois. Le bémol se situe forcément sr le côté « attendu » d’une telle œuvre. La personnalité de Hearts Hearts est apportée par des pointes discrètes. Un côté électro-pop plus prononcé, une sensibilité plus grande dans la voix… C’est léger. Et pourtant ce disque est vraiment bon, et s’avère une délicieuse surprise venue de nulle part.
Hearts Hearts : Hunter limits