Pendant des années, j’ai bossé avec des labels qui produisaient du metalcore, notamment Lifeforce qui m’en a inondé. Ça m’a permis de découvrir plein de bons groupes, mais ça m’a aussi bien saoûlé au bout d’un moment. Alors j’ai soigneusement évité tout contact avec le genre pendant quelques années, et aujourd’hui encore, je m’y frotte rarement. Pourtant, le genre comporte bien des points positifs. Prenez The Ghost Inside par exemple. Avec ce quatrième album, ce combo qui me fait penser à un Nine (notamment dans la voix de Jonathan Vigil) revisité à la mode américaine ; soit plus accrocheur et mélodique. On y trouvera donc de l’émotion (la très réussie semi-ballade « Phoenix flame »), du gros riff qui tâche, des rythmes entraînants. Certes assez classique, le style du groupe a pour lui de ne pas souffrir de temps morts, ou si peu (« My endnote » ?)… Mais la vraie force du disque, c’est qu’à la fois on ne s’y ennuie pas mais qu’on y trouve de la diversité, suffisamment pour passer un bon moment sans avoir l’impression de se trouver face à un monolithe. Bien joué.
by Dyvvlad
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