Ah, ben il était temps qu’il arrive celui-là ! C’est vrai, quoi, « Supervillain outcast » a maintenant 8 ans, et il était tout de même un cran en-dessous du génial « 666 international ». Donc, revoici les norvégiens avec un cinquième album très attendu. Comme on était en droit de s’y attendre, rien ne sera simple et funky sur « A umbra omega ». Toujours aussi tordu, progressif, aventureux et riche, Dodheimsgard nous propose une intro et cinq titres qui dénotent encore complètement avec le passé du groupe. Bon, j’exagère peut-être un peu, puisqu’on peut encore se rattacher à quelques éléments : une voix psychotique, des riffs black pur terrassants, des parties électro / indus (beaucoup plus diffuses qu’avant) et un goût certain pour le métissage. Ici, on trouvera des parties plus ambiantes, d’autres plus jazz fusion, psyché, le tout lié par des passages intensément black. Ce disque n’est vraiment pas le plus digeste du groupe, et ceux qui avaient reproché la même chose au précédent en seront pour leur frais. Il faudra des efforts, de la patience et de la concentration pour l’apprécier à sa juste valeur, mais « A umbra omega » reste un (très) bon disque d’un genre forcément difficile, original et exigeant.
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- 75Je n’ai pas écouté le premier album des hollandais. En revanche, j’ai bien étudié celui-ci, et après avoir lu les déclarations de ses auteurs, je m’interroge quant à sa teneur. En effet, ce « Kwintessens » est sensé être beaucoup plus construit et moins chaotique que le premier. Et laissez-moi vous dire…