DITZ : Never exhale


J’ai lu ça et là que Ditz représente le renouveau du post punk. Alors c’est peut-être parce qu’il n’en fait pas, tout simplement ? Oui, on en retrouve la froideur, la rigidité, mais elle est présente dans d’autres styles aussi. Rock, c’est certain, Ditz l’est. Post punk, rock aternatif, rock indé, noise rock, on trouve un peu de tout ici, dans un alambic chauffé à vif par la tension. Celle-ci monte progressivement sur l’intro « V70 », où des guitares abrasives s’installent petit à petit dans une ambiance limite dark ambiant. « Taxi man » et son riff obsédant prennent le relais, et c’est déjà un titre fort qui illustre à merveille le mot alternatif. Suit l’expéditif « Space / smile » qui me laisse interrogatif : a-t-il vraiment sa place ici ? « Senor siniestro » n’ en revanche aucun mal à s’imposer. « Four » présente les mêmes qualités. « God on a speed trial » est un peu trop courte pour moi. En revanche, j’adore les sonorités un peu flippantes de « Smells like something died in here » ; elles apportent vraiment un couleur unique au morceau. « 18 wheeler » s’avère un peu trop brut et frontal pour moi. J’aime beaucoup le chant clair de « The body as a structure », c’est une piste qui mérite d’être creusée pour le groupe. Enfin, « britney » arrive également à surprendre par l’utilisation d’éléments électroniques, même si sa longueur et sa rugosité ne sont pas ce que je préfère. Vous l’aurez compris, « Never exhale » est une pochette surprise du rock indé, et on peut y trouver, au sein d’un pré carré, des ambiances différentes, qui plairont à différentes personnes. Et si je ne suis que partiellement convaincu, quand je le suis, je suis assez bluffé. En tout cas, Ditz est parvenu à m’accrocher dès le départ et à me maintenir en alerte tout du long, et ça, c’est déjà rare !

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