MAKTHAVERSKAN : For allting

Ah, les suédois et leurs noms de groupes à coucher dehors ! Makthaverskan, donc, est un quatuor originaire de Gothenburg et qu’on pourrait classer dans la famille indie rock / post punk, avec un petit penchant pour la mélancolie emphatique typée eighties. Un penchant qu’on peut retrouver chez d’autres autochtones comme Strip Music ou même Logh, mais qui peut aussi rappeler certaines œuvres de Killing Joke (l’époque « Night time » / « Brighter than a thousand suns »). Stop. Si vous avez déjà lancé « (-) », l’intro ; non, il ne s’agit pas d’une fausse manip’, et non, on est pas chez Boards Of Canada. Attendez la pépite « This time » et vous allez comprendre. Ah, mais oui, vous avez raison, c’est de l’autre côté de l’océan qu’on peut trouver d’autres références pour ce son : The Organ. On retrouve ici l’urgence, la mélancolie, une certaine fraîcheur dans la voix, et un don pour les mélodies qui restent en tête et l’optimisation de l’espace sonore. Très vite, « Lova » s’impose comme un autre trésor. Et dans le coffre, on pourra ajouter « Ten days » ou « Caress ». Mais les autres titres, s’ils n’ont pas ce panache, conservent une élégance certaine, quelque chose de touchant et de vrai, un chemin fragile entre les ténèbres et la lumière. Et s’ils ont de prime abord « juste » l’air de titres post punk comme les autres, on y trouve, à mon sens, plus d’âme et d’émotion qu’ailleurs. Ça vous fait ça aussi ? Bon, par contre, je trouve les deux derniers titres, et particulièrement « Maktologen », un peu trop légers ; celui-ci ressemble au générique de fin d’une comédie dramatique. Mais « For allting » restera une jolie confirmation pour certains, et une belle découverte pour moi !

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