DELEO : The best is yet to be

Deleo me tourne autour sur Groover depuis 2020, avec une certaine propension à faire monter la pression au fur et à mesure des envois. D’ailleurs Deleo a pas mal teasé sur l’arrivée d’un album… dont finalement la sortie a été remise en question par pas mal de choses, dont le départ de l’organe vocal d’Emy. Pour le meilleur ou le pire ? Pas loin du premier, puisque si Emy avait une voix agréable, celle d’Emilie (vous faites un casting spécial prénom ou quoi mes gens ?) a plus de caractère et s’avère à la fois plus puissante et riche en émotion. Du coup, j’avoue que je suis assez confiant quand je lance l’écoute de cet album… Pour ça, et la simple et bonne raison que j’en connais déjà une partie. On commence par « Notice » avec son air un peu rock belge (Ghinzu et Hollywood Porn Stars ne sont pas loin, et j’apprécie), un excellent titre, certainement mon préféré. « Cosmic » est l’un de ceux que je ne connais pas. Il débute de façon plus timide avant de lâcher une ligne de basse diablement funky après une minute et de libérer le chant d’Emilie d’un effet qui en amoindrit la portée. Un bon titre aussi, mais auquel on aura plus de mal à s’attacher à cause de sa forme moins conventionnelle. « You feel », je la connais aussi. Encore un titre moins direct et centré sur l’efficacité mais intéressant tout de même : dommage cependant qu’il n’aboutisse jamais à une explosion tant attendue ! Par la suite, je retiens « Reason » où Deleo se la joue un peu Texas, les revisités « Going home » qui délaisse la version pop electro pour quelque chose de plus brut, « Mythomania » où le folk est abandonné au profit du rock. Puis « Satelitte » avec une guitare qui rappelle la cold wave de The Cure, mais s’appuie plus sur le groove, « Lonesome traveler » qui sonne plus rock et s’approche de ce que j’aimerais que le groupe devienne. Ce que je regrette en revanche, c’est une « Unfair » qui pour moi n’atteint pas encore son plein potentiel (j’aurais aimé retrouver la construction mélodique de la version précédente avec l’ajout d’un bon côté rock, et avec la voix puissante d’Emilie, ça aurait pu franchement péter les scores. Pas de panique, « The best is yet to be » reste un bon premier album, mais on sent le groupe encore un peu tiraillé entre plusieurs envies, et on sent en même temps un potentiel qui ne demande qu’à s’exprimer. Là donc, ce sera mon tour de tourner autour de Deleo, en espérant que le vent tourne dans ma direction à l’avenir !

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