DAWES : Misadventures of doomscroller

Formé à Los Angeles, Dawes a d’abord flirté avec le post punk, avant de bifurquer durablement vers un folk rock teinté de pop et de rythmes groovy assez marqué par le sceau des seventies. Un style qui n’est pas forcément dans mes habitudes d’écoute, je vous l’accorde. Mais quand j’ai lancé “Someone else’s cafe”, je craque presque immédiatement. Son groove tranquille, sa voix douce, son côté seventies léger, son break qui aboutit à une deuxième partie totalement différente… “Comes in waves” s’avère plus pop encore, mais très bon également. Globalement, l’ensemble des titres suit un chemin parallèle, avec une certaine tendance à faire des clins d’oeil appuyés à des formations iconiques comme les Allman Brothers, Jefferson Airplane, Eagles ou d’autres de la même époque. Bien sûr, tous les titres ne fonctionnent pas de la même façon, mais on a tout de même cette impression permanente d’avoir déniché un album perdu de l’époque, de ceux bourrés de feel good songs. Dawes n’en fait jamais trop, ne se montre jamais présomptueux et ce malgré un goût pour l’expérimentation qui l’amène parfois à saboter légèrement ses propres efforts mélodiques. Ce qui ne vous empêchera pas d’avoir envie de remettre le couvert, juste pour vérifier que la deuxième écoute produit les mêmes effets. Et c’est le cas. Un titre comme “Ghost in the machine” reste une merveille à la première comme à la douzième. Ce qu’on pourrait reprocher au groupe, c’est sa façon d’étirer ses titres à l’aide de breaks et soli inspirés du jazz, et auxquels votre serviteur accroche beaucoup moins. Certes, ça sonne encore plus seventies, mais ça casse un peu le rythme.. Donc oui, “Misadventures of doomscroller” est un bon album, mais il pourrait encore être meilleur si Dawes se concentrait sur l’homogénéité de ses titres !

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