Comett fait partie de la foultitude d’artistes oeuvrant dans l’ombre de plus grands, pas forcément avec moins de talent mais sûrement avec moins de pouvoir médiatique. Du coup, je n’en avais jamais entendu parler avant qu’ils ne m’envoie la chanson « Love is what you make it » sur groover. Ce premier single me place dans un univers indie pop rock, entre un Calc et un R.E.M., à la louche, entre pop grand public et pop artisanale. Une chanson pleine de feeling, de celles que plus on écoute, plus on apprécie. Le deuxième titre, « The end of the world », je l’avais reçu aussi. Il change un peu d’optique, en se plaçant plus du côté pop rock frais et ensoleillé typé eighties. Moins mon genre, mais agréable tout de même. « The method » verse plus dans une electro pop rock groovy ; pas fait pour moi. Arrive la chanson-titre, plus mélancolique et sensible ; j’achète. « Invisible » est le jumeau de « The method », mais y intègre plus de spleen. C’est une mélodie presque post punk qui lance « Vampire », qui impressionne par un refrain à la fois fort et dansant, et surprend par un passage en français. Avec un titre pareil, je ne suis pas surpris que « Dancing with my shadows » prenne la forme d’une (très réussie) balade au piano riche en émotion. Enfin, « Halloween », contre toute attente, amène une bonne dose de douceur dans ce monde peuplé de créatures fantastiques…Ce premier opus du parisien à me parvenir, mais 4e en tout fait donc preuve de qualités certaines, mais aussi d’une volonté de s’ouvrir des portes, de se laisser des possibilités musicales. Parfois, ça peut donner l’impression d’une bipolarité, d’un manque d’unité, mais il serait dommage de lui en tenir rigueur.
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