MEGA DRIVE : Neuroframe

Ah, ça faisait un moment que je ne m’étais pas retrouvé avec un vrai gros disque de synthwave entre les pattes. J’ai déjà pratiqué l’américain Megadrive avec deux disques au nom et au concept identiques (logique puisque l’un est la suite de l’autre), « 198XAD » et « 199XAD ». Aujourd’hui, le mystérieux artiste (une appellation un brin pompeuse pour dire qu’on connaît ni sa trogne ni son blaze) nous revient avec les mêmes intentions : produire un style typique du genre, authentique (pour ne pas dire orthodoxe) et efficace. On reconnaît immédiatement le style Megadrive pour peu qu’on l’ait déjà croisé ; une dark synth aux sonorités froides et parfois brutales (le metal est évoqué, autant par le biais de l’imagerie que des sonorités) dont le format rappelle la goa trance. Comme les précédents disques, les titres se partagent entre petites bombes immédiates survitaminées et morceaux faisant la part belle aux ambiances étranges / flippantes. Vous me direz, rien qui ne sorte des habitudes. Et vous aurez raison. Megadrive a beau avoir un peu densifié les textures ça et là, ou allégé le côté « enfer cybernétique » ressenti sur les autres albums, « Neurofame » reste tout de même très comparable à ses précédentes productions, et à mon sens un peu trop. Oui, on trouve ici de très bons titres du genre, mais oui aussi, j’ai tendance à préférer les titres rentre-dedans et accrocheurs à ceux qui privilégient les atmosphères horrifico-cyberpunk, et là, je reste un peu sur ma faim. Alors pour reprendre une formule connue, je dirais « à réserver aux fans du genre ».

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