Cat’s Eyes est comme bien souvent né d’une rencontre. Celle de Faris Badwan et de Rachel Zeffira d’abord. Lui est le leader des Horrors, elle évolue dans le milieu de la musique classique. Puis celle de Rachel Zeffira avec la pop des sixties. Mais ça, c’était avant. Plus exactement, sur la première collaboration du duo. Depuis, ils ont réalisé ensemble une bande originale de film. Très logiquement donc, ce troisième opus tient des deux expériences. Sur le très néo-romantique « Treasure house », on pense aux Czars. « Standoff » tient plus de l’indie pop nineties, « Be careful where you park your car » se rapproche d’April March et « Teardrops » sonne comme un titre de conte de fées. Vous l’aurez compris, « Treasure house », le disque, brille par sa diversité. Ce qui n’aide pas vraiment à le cerner. Très vite, d’ailleurs, on abandonne l’idée d’y trouver une ligne directrice ou une logique. Et puis un peu après, et malgré des qualités discrètes mais bien présentes, on abandonne tout court, un peu fatigués par ce capharnaüm musical. Pas mal, mais peut mieux faire.
Cat’s Eyes : Drag