CASCADEUR : The Human Octopus

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Il m’arrive souvent d’aller contre le courant, de voir des défauts là où d’autres voient du génie, de faire la grimace quand le monde sourit béatement. On pourrait y voir de la bêtise, de l’anticonformisme, de la provocation, ou un moyen de s’affirmer de la part d’un pauvre inadapté social pour masquer son manque de confiance en lui. En fait, il y a en moi un peu de tout ça. Mais des fois, je suis comme tout le monde, ou à peu près. Tenez, là, en écoutant ce premier album déjà porté aux nues partout d’Alexandre Longo alias Cascadeur, je n’y trouve rien d’ennuyeux, de mauvais, de déplacé. J’y vois de la douceur, de la sincérité, de la beauté, une certaine forme de poésie, une magie simple et naïve, que l’on pourrait qualifier de « pure ». Je comprends que ça puisse ne pas toucher tout le monde, mais ça fonctionne avec moi. Le seul bémol que je pourrais apporter à cette chronique manquant cruellement d’aspérités, c’est la présence sur « Memories » d’une voix féminine qui, bien que collant, parfaitement au genre, casse un peu l’aspect intimiste de l’album. Je pourrais m’étendre également sur le look et le « concept » entourant ce projet musical, lui donnant une couleur commerciale, un air d’arnaque orchestrée. Je n’en ferai rien. Parce que même s’il s’agissait d’une œuvre de commande, ou du dernier David Guetta, ce disque, je le trouverai bon quand même. Comme tout le monde ou presque. Ben ouais.

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