Les bordelais de Calc et leur pop douce et mélancolique se font connaître en 2005 avec la sortie de ce troisième album. Trop souvent comparée à celle d’Elliott Smith, la musique de Julien Pras présente certes quelques ressemblances avec celle du regretté et génial songwriter, et sa voix également, mais il ne s’agit en aucun cas de plagiat. Calc est de plus beaucoup plus référencé « rock indé », moins classiquement pop que l’américain. Ce « Twelve steps to whatever » à l’artwork plutôt bizarre et sombre est pourtant un disque magique et unique en son genre, une petite merveille, une pop d’orfèvre, artisanale mais vraiment touchante, preuve que le talent peut naître et s’épanouir en France aussi bien qu’ailleurs. Après, qu’il puisse éclabousser le monde est une autre question…