
La biographie de Caiti Baker nous apprend que la jeune femme a développé dans sa jeunesse une passion pour la musique, née de ses racines blues et soul pour aller vers le hip-hop et le R&B, et qu’elle est aujourd’hui capable de jongler avec tous ces genres, les mariant également à la pop et la country. Et que, Australienne de souche, elle adore voyage. Je ne cite pas souvent les bio, mais là, ça se justifie par ce qu’on trouve au sein de ce deuxième album de la dame. Dès « No more », on se trouve plongé dans une atmosphère entre hip-hop, soul et pop rock, assez unique et délicieuse. Sur « Mirror », on perçoit encore bien le feeling soul de Caiti, toujours posé sur des guitares country / blues et des rythmiques plus modernes. Un mélange qui ne fait pas du tout variété, et qui paraît toujours fluide et logique. Alors bien sûr, il faut aimer le mariage des genres ; comme le dit Caiti elle-même : « c’est un abum hip-hop, c’est un album soul, c’est un album roots. Vous pouvez le classer où vous voulez, ce qui est sûr c’est que c’est MON album ». On ne peut pas lui enlever : elle a mis toute sa passion et son âme dans ce disque qui ne ressemble qu’à elle. Mais ne lisez pas entre les lignes qu’il ne correspond à personne d’autre ; les neuf titres ont suffisamment de rondeur et d’atouts pour convaincre un large panel d’auditeurs, pour peu que ceux-ci soient déjà au moins acquis à la cause soul, genre qui ressort de façon plus évidente au travers de ce disque.