Le punk n’est pas, convenons-en, un genre très fermé à l’expérimentation et à l’évolution. Oh, bien sûr, quelques exceptions traînent par-ci par-là, mais il est bien rare de trouver un hybride original. Bon, vous vous doutez bien que si je vous assène ça, c’est que justement j’en ai un sous le coude ? Eh bien, pas du tout. Blood Command est un combo norvégien de rock sudiste. Naaan, j’déconne. Le quatuor, à peu près 10 piges au compteur et quelques belles réussites au compteur, se décrit comme deathpop / deathhop / hardcore / punk / rock. Bon, concrètement, si la base est punk / emo, on y trouve aussi du metal indus, des mélodies très accessibles et des rythmes contemporains. Au programme, des tubes pêchus et modernes qui passeront aussi bien en radio qu’en concert ou en soirée. Moins plan-plan qu’on ne peut le penser, Blood Command a vraiment quelque chose de plus que… Que qui d’ailleurs ? Concrètement, oui, « Cult drugs » ressemble à d’autres petits camarades emocore mais a ce petit quelque chose en plus. L’énergie ? Le côté tigresse de la frontwoman Karina ? La trompette sur l’étonnant « (the world covered in) Purple shrouds » ? Un peu de tout ça, en fait, et un peu plus même. Allez hop, contentons-nous de profiter de ce court mais intense troisième album !