Zach Condon a su en quelques années se bâtir une galaxie propre. Le seul problème avec celui-ci c’est que mine de rien, il a des limites plus tangibles qu’on ne veut bien nous le faire croire. Et après la surprise et l’adulation qui ont découlé de « The Gulag Orkestar », le garçon a vite montré sa difficulté à sortir du moule brinquebalant qu’il s’était forgé. Ce quatrième effort ne changera pas la donne. Léger, un poil plus sobre, assez court (9 titres seulement), « The Rip Tide » est un disque sympa et exotique, tout comme les autres œuvres de son auteur. Mais c’est également un aveu d’immobilisme.
Beirut : The rip tide