Massimo Magrini, l’homme derrière Bad sector, a tout l’air d’être un passionné de technologie. Le nom de ce projet tout d’abord, rappelant l’informatique. Puis la singularité de son approche : il propose ici 12 titres dont le titre est forcément un mot de cinq lettres terminé par un « s ». Enfin, bien sûr, le style dark ambiant étrange et spatial du musicien est hanté par des signaux parasites, des éléments électro-acoustiques improbables dans notre univers, des messages enregistrés d’un autre temps et des ambiances science-fiction. Le tout concours à faire de ce neuvième album fraîchement réédité une curiosité, et ce même dans le microcosme dark ambiant où beaucoup a déjà été fait. « Chronoland », c’est un peu la musique que pourrait écouter le Dr Manhattan des Watchmen ; une musique hors du temps et de l’espace, extra-terrestre au sens propre. Alors si ça vous intrique, vous savez où cliquer !