Les britanniques signent leur neuvième album. Aucune chance qu’il passe inaperçu ; « The whole of the law » est encore plus intense et fou que ses prédécesseurs. Et encore meilleur, aussi. Bon, j’ai toujours aimé ce que proposait le duo, mais là, ils sont encore monté d’un cran. Pour les novices ; Anaal Nathrakh est donc un groupe anglais qui dès ses débuts s’est démarqué de ses petits camarades blackeux en proposant un genre plus industriel, malsain, épileptique et original. Ah oui, Anaal Nathrakh a aussi la particularité de larder ses morceaux de refrains en voix claire…à connotation heavy metal. C’est un élément assez déstabilisant à la première écoute mais qui se révèle rapidement addictif. Dès «Depravity flavours the bold » et son gimmick orchestral, on comprend qu’il n’y aura pas de prisonnier. « Hold your children close and pray for oblivion » introduit le chant susdit et place une rythmique hardcore techno inattendue mais sympa. « We will fucking kill you » nous montre une facette plus « mélodique » et mid-tempo du groupe. Eh ouais, ils savent faire ça aussi. Le décor est planté, le reste n’est qu’une formalité. « The whole of the law » tabasse sans discontinuer, fait mal, très mal et ne recule jamais. Une profonde aversion pour l’humanité habite cet album, tout comme les précédents ; elle est palpable et virale, et on s’y abandonne avec délectation. Excellent album !