Les choix qu’on fait tiennent à pas grand-chose. Tenez, est-ce que si ce disque ne s’était pas appelé « Mint », avec sa pochette aguicheuse, ce joli minois outrageusement photoshopé, je lui aurais donné la moindre chance ? Pas sûr. Bon, bien entendu, si je n’avais pas été si bien accueilli par une « Learn to live », il est fort probable que j’aurai lâché l’affaire immédiatement aussi. Mais voilà, ce single tout désigné, entre pop et variété, m’a séduit. Et « Two kids » a eu la bonne idée d’enfoncer le clou. Et paf, « No roots » déboule, et je me rends compte que, oui, je connais déjà Alice Merton. Un peu malgré moi, d’ailleurs, puisque ce titre sautillant et positif n’est clairement pas mon favori. « Funny business » navigue sur le même océan electro-dance-pop un peu trop léger pour moi. « Homesick » s’écarte légèrement du chemin en proposant quelque chose de moins immédiat mais non moins pop. « Lash out » se fait plus sexy et hymnesque. « Speak your mind » ralentit la cadence, et s’inscrit comme un temps fort du disque, mid-tempo groovy, rock et pop bien cadencé. « I don’t hold a grudge » lui fait suite de façon logique, et s’avère tout aussi prenant. « Honeymoon heartbreak » est plus tragique et poignante. « Trouble in paradise » renoue avec le côté pop et rock de la jeune femme. Et enfin, « Why so serious » nous permet de finir sur une touche très ensoleillée. Le bilan ? Un disque moderne et dans l’air du temps, qui va puiser ses références et son inspiration partout autour de lui et les fond dans des titres pétillants au rayonnement certain. A vous d’en faire l’expérience !